Élu Écologiste à Toulouse

Nuisances aériennes à Toulouse : non prise en compte de l’enjeu de santé environnementale

Lors de la réunion publique à Bagatelle sur les nuisances aériennes, la présentation faite par les élus en responsabilité a suscité une forte contestation de la quarantaine des riverains présents malgré la période mal choisie (vacances d’été, arrivée du Tour de France à Toulouse…).
Les chiffres présentés tentaient de minimiser le niveau de bruit réel vécu par les riverains alors même que le nombre de plaintes ont explosé dans ce mandat (x 10) et que les sanctions sont quasi nulles !
Quelle action locale ?
Toutes les compétences ne sont pas du ressort des élus locaux.
L’élaboration du Plan Local d’Urbanisme Intercommunal et de l’Habitat en est une.
Voté récemment, le PLUIH était l’occasion d’envoyer un signal clair, en interdisant toute nouvelle construction en zone exposée au bruit aérien telle que définie au Plan d’Exposition au Bruit (PEB) actuel.
Or, s’agissant de l’exposition au bruit des aéroports, la courbe D des PEB n’a pas été incluse à l’évaluation des incidences. Ce secteur n’est pas exempt de nuisances sonores appelant une vigilance particulière en matière de développement de l’urbanisation.
L’autorité environnementale (services de l’Etat) a constaté dans son avis sur le PLUIH que certains secteurs d’extension urbaine sont exposés aux nuisances sonores aériennes.
Or, la majorité n’a pas suivi la recommandation de l’autorité environnementale de réinterroger la pertinence d’une augmentation de la population amenée à être accueillie sous les courbes de bruit et plus particulièrement en zone D, à la fois pour des raisons de qualité de vie des populations nouvelles et d’acceptabilité durable de l’activité aéroportuaire par les populations riveraines.
Avec les élus écologistes, nous avons notamment dénoncé cela dans notre avis défavorable au PLUIH.
J’ai donc interrogé en ce sens les élus lors de cette réunion en leur demandant comment ils envisageaient d’empêcher toute nouvelle construction dans une zone exposée au bruit aérien.
Pas de réponse de Mme Costes Dandurand. Malheureusement, M. Biasotto, élu en charge de l’urbanisme, était parti avant la fin de la réunion, pour rejoindre le Maire à l’arrivée du Tour de France…
Cette majorité ne prend pas la mesure de la problématique de santé environnementale que constituent les nuisances aériennes en laissant se dégrader celles-ci, et pire, en envisageant d’accroitre la population toulousaine exposée à ces nuisances par de nouvelles constructions dans des zones exposées au bruit aérien.

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