La semaine dernière, le Conseil d’Orientation des Infrastructures mis en place par la ministre des transports a remis un rapport (très attendu) sur les mobilités du quotidien.
Il conforte notre position en faveur de la priorité à donner aux transports du quotidien, en préconisant le report à moyen ou long terme de la LGV Bordeaux-Toulouse, et la réalisation immédiate des aménagements ferroviaires au nord de Toulouse, qui bénéficieront au trafic des TER et contribueront au désengorgement de notre agglomération.
Le rapport constate également que quel que soit le scénario financier envisagé, la réalisation de la LGV Bordeaux-Toulouse ne pourrait se faire qu’au détriment des lignes du quotidien, et en particulier des trains d’équilibre du territoire qui irriguent notre région.
Pourtant, dans ses réactions publiques aux conclusions du rapport, le Président de Toulouse Métropole continue de rejeter tout principe d’étalement dans le temps des opérations, préférant ainsi jouer la carte du « tout ou rien ». En parlant sans concertation préalable au nom des 37 communes de la Métropole !
Nous demandons l’organisation d’un débat à l’occasion du Conseil Métropolitain prévu le 15 février !
Pour lire notre courrier adressé à Jean-Luc Moudenc :
lettre_jlm_gpso_060218.pdf
Les principes valent quand ils s’appliquent
Réuni aujourd’hui, le Conseil syndical du SMEAT (Syndicat mixte d’études de l’agglomération toulousaine) a adopté le projet de SCOT (Schéma de cohérence territoriale). C’est un document réglementaire fondamental, qui définit pour les 15 ans à venir nos grandes orientations en matière d’aménagement du territoire. Des orientations qui seront traduites dans les plans locaux d’urbanisme dont se dotent les 117 communes qui composent le périmètre du SMEAT. Les élus Verts saluent l’adoption de ce document, car il tient compte de la nécessité de rompre avec des logiques dépassées qui ont conduit à un développement urbain non maîtrisé. Mais ils resteront vigilants quant à l’application exigeante et concrète des ses principes… que le retard évoqué dans la mise en œuvre du PDU pourrait mettre en péril.