La vidéosurveillance est devenue un outil de communication politique pour prétendre agir et masquer une certaine impuissance en matière de sécurité.
Élue sur la promesse de résoudre l’insécurité par le doublement de la police municipale et l’installation de 350 caméras de vidéosurveillance, la majorité a démontré que ses engagements ne suffisaient pas pour répondre à un problème complexe.
Aucune transparence n’est faite sur les chiffres des crimes et délits de manière globale sur Toulouse malgré nos demandes répétées, mais nous savons que la situation ne s’est pas améliorée.
La réalité est que l’efficacité de la vidéosurveillance n’est pas démontrée mais que la majorité l’a déployé de manière dogmatique sans respecter la charte européenne pour une utilisation démocratique de la vidéosurveillance dont la ville de Toulouse est pourtant signataire.
La commission des libertés publiques ne s’est même pas réunie depuis plus d’un an.
Jean-Luc Moudenc et sa majorité font de la sécurité un combat politicien et dogmatique, alors que ce sujet appelle dignité et humilité, et une démarche constructive et co-construite qui cherche à combiner différents outils : prévention, médiation, travail sur les espaces publics (prévention situationnelle), l’animation de quartier etc…
La sécurité est un sujet éminemment important et une source de préoccupation légitime de concitoyens.
Nous devons apporter des réponses avec sérieux et humilité, sans posture martiale ni instrumentalisation politique de faits dramatiques, mais en nous donnant une méthode.
Nous sommes favorables à l’expérimentation des salles de consommation à Toulouse
Communiqué de presse du groupe des élu-e-s écologistes de la Ville de Toulouse