Des progrès…
Ce SCOT représente une avancée. Avec, par exemple, la diminution de la consommation foncière autorisée, qui passe de 680 hectares à 340 hectares par an. Un objectif encore timide, mais indéniable au regard de l’exigence d’un développement urbain moins dévoreur d’espace et d’énergie. Car la priorité doit aujourd’hui être donnée à la densification et au renouvellement urbain, pour absorber la croissance démographique liée au dynamisme de notre agglomération. Mais dans d’autres domaines, comme le développement du vélo ou l’accessibilité de l’espace public, les principes posés par le SCOT restent insuffisants.
… Pour une application concrète nécessaire
Nous rappelons qu’une application ambitieuse et concrète des principes du SCOT dépendra très fortement de la volonté partagée d’un développement ambitieux des transports en commun et des modes doux, à travers la réalisation du Plan de déplacements urbains (PDU). Car pour diminuer les émissions de gaz à effet de serre et l’encombrement de la circulation, il est absolument nécessaire d’accélérer le cadencement des TER, le maillage de l’agglomération par des transports en commun et l’amélioration des aménagements piétonniers et cyclables. Or les échos d’un retard dans la réalisation de certains investissements du PDU nous inquiètent…
Nous continuerons donc notre collaboration constructive à la réflexion et à la concertation autour de ce SCOT, en déposant des amendements dans le cadre de l’enquête publique dont il va maintenant faire l’objet. Tout en étant très vigilants sur la volonté et les moyens dont nous nous doterons pour en traduire concrètement les principes.