De l’annonce de la fermeture de la base aérienne au processus qui a abouti à la situation actuelle, nous avons à maintes reprises déploré le caractère opaque de la concertation pilotée par la préfecture, à laquelle seules les collectivités ont pu participer. Or nous pensons que l’évolution d’un site de 290 hectares situé au cœur de notre aire urbaine ne peut laisser personne indifférent.
Nous avons donc déposé ce vœu pour assurer la participation des citoyens, des riverains et des associations à la réflexion sur un projet qui le mérite amplement, de par son incidence sur l’environnement et le cadre de vie. L’objet de ce texte n’était aucunement de préjuger du devenir du site ou d’exposer nos propres propositions, mais bien d’encourager la saisine par la Ministre de l’environnement de la Commission nationale du débat public (CNDP).
Si nous avons accueilli avec satisfaction le vote favorable des élus du groupe Communiste, Républicain et Citoyen, nous regrettons que nos partenaires socialistes aient rejeté ce vœu, en se retranchant derrière la décision de l’Etat. Ils ne nous y avaient pas habitués dans leurs prises de positions sur d’autres dossiers relevant des prérogatives de ce même Etat. … ce refus d’un débat public témoigne que nous n’avons pas la même conception de la participation citoyenne.
Nous relevons tout de même les déclarations de Pierre Cohen en faveur d’un débat au sein du Syndicat mixte d’études de l’agglomération toulousaine (SMEAT), sans attendre la fin de la période transitoire en cours.