Entendre Nicolas Hulot annoncer qu’il quitte le gouvernement et s’en retrouver ému…
Ému de voir se confirmer la sincérité d’un engagement.
Ému de voir une fois encore (après celle de Cécile Duflot et Pascal Canfin) la désolation de l’impuissance du pouvoir quand à sa tête le cap écologique n’est pas donné ou souhaité.
Je n’ai pas été de ceux qui, y compris parmi mes amis écologistes, ont tiré à boulets rouges sur Nicolas Hulot malgré mon incompréhension qu’il ait cru en la volonté d’Emmanuel Macron de mener une politique écologiste, tout simplement parce que le problème de ce gouvernement n’était pas Nicolas Hulot, mais le cap politique qui est donné (productivisme, libéralisme…) !
Cette démission ne doit pas nous réjouir, mais plutôt nous appeler à réfléchir, sur l’échec du changement de modèle de développement dans une France et un monde qui en ont tant besoin.
Pas de choix budgétaires et fiscaux acceptables sans un projet clair et cohérent au service des habitants de notre agglomération
A la rentrée 2014, Jean-Luc Moudenc a convié les élu-e-s de Toulouse Métropole à un temps de réflexion