#Pollution #Toulouse Depuis mercredi, la qualité de l’air a été mesurée comme moyenne à Toulouse, et Atmo Occitanie annonce un indice médiocre pour aujourd’hui.
Ces jours de pollution cumulés ne font pas encore en soi un pic de pollution, et pourtant ils illustrent l’exposition chronique à la pollution au dioxyde de carbone et particules fines à des niveaux dépassant la valeur limite pour la protection de la santé des toulousain-es.
Pendant ce temps, encore au dernier conseil de métropole, la majorité a fait adopter un projet métropolitain qui se réjouit que 70% des jours par an, la qualité de l’air soit bonne à Toulouse… cynisme qui veut faire oublier que 30% de jours par an, la qualité de l’air est médiocre ou mauvaise, et que par ailleurs l’exposition chronique d’une partie de la population entraîne des maladies graves, le tout jouant sur une diminution importante de l’espérance de vie… la pollution tue 2800 personnes par an dans notre agglomération.
Il est temps d’ouvrir les yeux sur cette triste réalité pour se donner enfin les moyens d’agir avec efficacité face à cet enjeu majeur de santé et sécurité publique.
Les principes valent quand ils s’appliquent
Réuni aujourd’hui, le Conseil syndical du SMEAT (Syndicat mixte d’études de l’agglomération toulousaine) a adopté le projet de SCOT (Schéma de cohérence territoriale). C’est un document réglementaire fondamental, qui définit pour les 15 ans à venir nos grandes orientations en matière d’aménagement du territoire. Des orientations qui seront traduites dans les plans locaux d’urbanisme dont se dotent les 117 communes qui composent le périmètre du SMEAT. Les élus Verts saluent l’adoption de ce document, car il tient compte de la nécessité de rompre avec des logiques dépassées qui ont conduit à un développement urbain non maîtrisé. Mais ils resteront vigilants quant à l’application exigeante et concrète des ses principes… que le retard évoqué dans la mise en œuvre du PDU pourrait mettre en péril.