18 ans après la catastrophe d’AZF, c’est toujours en ordre dispersé que les Toulousain-es ont commémoré ce matin le drame responsable de la mort de 31 personnes et des blessures de milliers d’autres.
18 ans après, au rond point du 21 septembre où je me suis rendu avec les associations des victimes et sinistrés, le bruit de l’explosion résonne encore dans notre mémoire.
AZF, 18 ans après ce jour funeste, l’émotion est toujours présente.
Reste encore l’attente d’un jugement définitif le 7 novembre prochain qui confirmera j’espère les responsabilités de Total, et permettra d’entamer enfin la réconciliation des mémoires à Toulouse.
Mais reste aussi l’amertume…parce que 18 ans après cette explosion, et 16 ans après la promulgation d’une loi qui instituait des « Plans de prévention des risques technologiques » (PPRT), les mesures ne sont pas prises pour garantir qu’un accident de cette ampleur dans une zone urbanisée ne puisse plus jamais se produire.
Notre agglomération compte encore aujourd’hui plusieurs sites concernés par un PPRT, parmi lesquels Ariane Group (ex SNPE ex Heraklès groupe Safran… bref ils changent de nom mais pas d’activité !), classée Seveso seuil haut.
Pire, Ariane Group poursuit et développe ses activités sur l’île du Ramier, à quelques centaines de mètres de l’ancien site AZF !
Parce qu’il est inadmissible que de telles activités continuent de s’exercer au coeur d’une agglomération, les écologistes demandent depuis longtemps et inlassablement que l’on réfléchisse à l’intérêt de ces activités (qui servent notamment à réaliser des pesticides…) et si tel est le cas leur déménagement en dehors de zones urbanisées.
AZF, 18 ans après, nous n’avons pas encore tiré les leçons de ce drame, et poursuivons le même chemin… funeste.
Nous avons besoin de commémorations, mais nous avons aussi besoin d’actes pour que ce passé ne puisse plus jamais devenir un présent possible…
L’économie sociale et solidaire, un modèle économique à part entière, apportant des réponses aux besoins de nos territoires
Mardi 5 mars, une déclaration commune des réseaux de collectivités en faveur de l’économie sociale et solidaire, et