Le premier conseil de la Communauté urbaine de Toulouse a parachevé une évolution que les élus Verts accueillent avec enthousiasme. Son avènement concrétise en effet une vision forte de l’intercommunalité. Car aujourd’hui, enfin, nous avons les moyens de penser, décider et agir à l’échelle pertinente pour tous, c’est-à-dire l’échelle du territoire sur lequel nous vivons, habitons, travaillons au quotidien.
La Communauté urbaine aura une action conséquente sur le changement – ô combien nécessaire – des politiques publiques.
Pour autant, il y a à redire sur les équilibres démocratiques de cette assemblée. Le mode d’élection indirecte des délégués de la Communauté urbaine a débouché sur une sous représentation de composantes qui ont pourtant donné à la majorité le visage qui est le sien aujourd’hui.
Un hebdomadaire local écrivait cette semaine qu’il n’est « rien de plus difficile que de partager le pouvoir ». Les élus Verts le constatent en effet et le déplorent, à l’heure où sont attribués les postes décisionnels.
Nous n’oublions pas que les habitants de notre territoire nous ont portés aux responsabilités dans notre diversité, pour impulser de nouvelles politiques, en faveur d’un développement durable, d’une démocratie locale rénovée, du mieux vivre urbain, de la transformation des modes de transports.
Pour réaliser ces objectifs, c’est dans un esprit d’ambition partagée que les élus Verts souhaitent et continueront à travailler, avec leurs partenaires de la majorité et avec tous les élus de l’agglomération.