Les dérèglements climatiques, notre dépendance aux ressources fossiles, la dégradation de la biodiversité et l’érosion des ressources foncières sous l’effet de l’étalement urbain, nous imposent des actions déterminées pour une urbanisation sobre et économe en espace.
Des choix plus courageux et novateurs s’imposent afin de limiter l’étalement et de permettre une rapide diminution du trafic automobile.
C’est ainsi que la planification urbaine doit s’inscrire dans une stratégie de préservation de ressources.
Elus, nous avons la responsabilité de prendre en compte l’urgence écologique et sociale, et d’y répondre par des mesures opérationnelles.
L’une de celles-ci, essentielle, qui consiste à réduire de 50% la consommation des espaces agricoles, était à l’ordre du jour du Bureau du SMEAT (Syndicat Mixte des Etudes pour l’Agglomération Toulousaine) d’hier.
En effet, les collectivités travaillent actuellement à réduire le nombre de pixels (hectares de terres à urbaniser) qu’elles déterminent, pour atteindre l’objectif de réduction de 50% de la consommation foncière que nous nous sommes fixés pour les vingt ans à venir, et qui, pour les élus écologistes, est déjà un objectif minimum !
Cet exercice reste difficile, ce qui démontre que l’enjeu de la densification, de la lutte contre l’étalement urbain, est une révolution culturelle que certains élus locaux ont encore du mal à mener…
Cependant le volontarisme affiché par bon nombre d’élus locaux et présidents des intercommunalités membres du syndicat, devrait finalement nous permettre d’arriver à cet objectif de préservation des espaces agricoles.
En tous les cas, les élus écologistes continueront jusqu’au bout à défendre un volontarisme fort pour réduire notre consommation foncière, et ainsi, être au rendez-vous d’une planification urbaine ambitieuse et écologique !