Ce mardi 8 février 2011 restera probablement marqué dans l’histoire politique de l’intercommunalité toulousaine, mais plus encore et surtout dans ma mémoire.
En effet, pour la première fois depuis la création de la Communauté d’agglomération, devenue en janvier 2009 Communauté urbaine, un élu écologiste rentre dans l’exécutif des présidences de commissions : j’ai en effet l’honneur depuis ce 8 février d’être élu vice-président du Grand Toulouse/président de la commission Environnement et Développement Durable (tout en gardant en charge l’économie sociale et solidaire).
Pour la première fois, un écologiste s’est retrouvé à la tribune des président-e-s de commissions.
Un honneur, une certaine fierté, mais aussi la prise de conscience de ma responsabilité…
Cette nouvelle commission environnement élargie au développement durable regroupera des thématiques importantes et majeures pour répondre à l’urgence écologique et sociale : l’énergie et l’agriculture notamment, mais aussi le suivi du plan climat énergie territorial, le patrimoine naturel, les nuisances sonores, la qualité de l’eau…
Les nouvelles fonctions que j’ai l’honneur d’occuper me confèrent, je le sais, une lourde responsabilité, et suscite, au moins chez le peuple de l’écologie, de l’attente et de l’espoir.
Je mettrai tout le poids de mes convictions et mon goût de l’action concrète au service des chantiers essentiels qu’il nous faut engager, sur l’énergie, l’agriculture périurbaine notamment.
Je ne confondrai pas pour autant la disposition sacrificielle avec le souci d’exercer mon mandat correctement.
Je m’appliquerai à prendre soin de moi et rester en bonne santé, car comme l’explique bien Patrick Viveret, les pratiques politiques actuelles promeuvent la part la plus malade des hommes…
J’entends en tous les cas exercer ces nouvelles responsabilités avec modestie mais détermination, comme j’essaye de le faire depuis le début de ce mandat.