Évidemment, la colère de François Ruffin est juste.
Mais ce qu’elle témoigne le plus, c’est d’un système politique à bout de souffle avec trop d’élu-es qui ne sont plus au service de l’intérêt général mais d’un camp voire d’un clan.
Cette pratique se retrouve dans tous les bords, à tous les échelons, et j’ai pu moi-même en être le témoin dans mon mandat d’élu local, que ce soit dans la majorité à laquelle j’appartenais ou bien dans l’opposition aujourd’hui. Par principe, la plupart des élus-es d’une majorité ne voteront pas une proposition venue de l’opposition comme par principe, beaucoup vont s’opposer à tout ce qui vient d’une majorité à laquelle ils n’appartiennent pas, l’objectif étant toujours de cliver, bêtement et donc parfois superficiellement.
Pour ma part, je fais en sorte de ne jamais tomber dans ce simplisme idiot qui fait le lit de la désespérance en la politique donc de l’abstention et de l’extrême droite.
Et c’est aussi pourquoi j’ai la conviction que le changement, au niveau local comme plus global, viendra d’abord et avant tout par une refonte profonde de la démocratie.
Retour sur l’évènement « Plein Champs » de Toulouse Métropole, sur l’agriculture urbaine et périurbaine
Antoine Maurice invité de TLT par groupeverts