En fêtant ses un an, le 11 février dernier, la Communauté urbaine du Grand Toulouse (CUGT) s’est offert quelques cerises sur le gâteau pour le menu du Conseil de communauté du lendemain. Premier noyau : la construction d’un nouveau Parc des expositions, d’ici cinq ans, dans la commune d’Aussonne, et le réaménagement de l’île du Ramier. « Ce projet représente l’ambition d’une dizaine d’années. Le Parc actuel n’a pas les caractéristiques pour accueillir des événements internationaux », affirme Bernard Keller, maire de Blagnac et 3e vice-président de la CUGT. Exit la crise, « le développement économique ne peut être remis en cause », poursuit-il.
Vers un cauchemar écologique ?
Tout en approuvant l’intérêt communautaire du projet, « l’accélération de l’étalement urbain », la création de « 7500 places de stationnement » et les milliers de voitures en prévision sur la RD902 font faire des cauchemars aux Verts. Pour le groupe UMP, François Chollet s’est, lui, posé la question, de la « synergie » à mettre en place avec les centres de congrès Pierre Baudis et Diagora Labège.
Autre dossier musclé : le prix de l’eau. Là aussi, les Verts ont placé Pierre Cohen devant ses promesses de 2008 d’un retour en régie directe « dès que possible ». « Ce retour est juridiquement possible dès 2015 », a répété Antoine Maurice, présidertt de groupe des Verts. « Je défie quiconque de dire qu’en cas de retour en régie en 2015, il y aura une diminution du prix de l’eau », a répondu le président de la CUGT. J’ai fait ce choixdans l’intérêt des consommateurs ». Une autorité organisatrice de l’eau sera créée avant la fin de l’année, en prenant en compte la problématique de l’assainissement, comme le demandait Pierre Lacaze pour le groupe communiste, républicain et citoyen (CRC). Les Verts, qui ont voté contre, ont vu leurs amendements refusés. Les temps sont durs avec le PS…
Anthony Assemat