Élu Écologiste à Toulouse

On commence à se poser les vraies questions ?

Les élu-e-s écologistes de Toulouse Métropole ont pris bonne note des déclarations faites à l’occasion du Conseil de communauté de ce jour, au sujet du projet de Parc des expositions.

Lors d’un échange à propos de la privatisation de l’aéroport, Jean-Luc Moudenc a en effet affirmé que le Parc des expositions n’était « pas finançable aujourd’hui, à moins que le projet soit partiellement ouvert à un investisseur privé, tel que le futur repreneur de l’aéroport ». Une telle participation, qui n’est pas prévue dans le cahier des charges de la cession des parts détenues par l’Etat dans le capital de l’aéroport, est pour l’heure très hypothétique.

Au cours de cette même séance, Claude Raynal, vice président de Toulouse Métropole, a suggéré de repousser le Parc de quelques années, en questionnant l’urgence et le caractère prioritaire du projet.

Ces déclarations de deux membres de l’exécutif de la Communauté urbaine résonnent comme des aveux.

Car depuis plus de 4 ans, nous affirmons que cet investissement de plus de 300 millions d’euros ne figure pas au chapitre des urgences pour répondre aux besoins des habitants de notre agglomération.

Car depuis plus de 4 ans, nous affirmons que la priorité doit être donnée aux investissements d’utilité sociale et environnementale qui aideront nos concitoyens à mieux se déplacer, mieux se loger, mieux se chauffer, mieux se nourrir, tout en créant des emplois.

Nous saluons donc le sursaut de lucidité de Messieurs Moudenc et Raynal.

Dans ce contexte, ainsi que l’a rappelé Antoine Maurice lors du Débat d’Orientations Budgétaires, il est effectivement temps de se poser les vraies questions : « pour leur part, les élu-e-s écologistes refuseront d’entériner un scénario de baisse de l’effort en faveur des mobilités (200 millions d’euros de baisse de financement sont envisagés pour le SMTC-Tisséo) et d’augmentation des impôts locaux, sans qu’aient été interrogés des projets tels que le Parc des expositions et la très hypothétique Ligne à Grande Vitesse (LGV), dont les coûts représentent à eux seuls 25 % des investissements communautaires prévus sur la durée de ce mandat. »

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Antoine Maurice

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