Élu Écologiste à Toulouse

Pas de choix budgétaires et fiscaux acceptables sans un projet clair et cohérent au service des habitants de notre agglomération

A la rentrée 2014, Jean-Luc Moudenc a convié les élu-e-s de Toulouse Métropole à un temps de réflexion sur la situation et les perspectives financières de la Communauté urbaine.

Les élu-e-s écologistes viennent de répondre à l’invitation formulée par le Président de Toulouse Métropole à l’issue de ce séminaire, dans une lettre qui présente leur approche des enjeux.

Présidente du groupe des élu-e-s écologistes à Toulouse Métropole, Michèle Bleuse rappelle que « la question budgétaire n’est pas une fin en soi. Un budget, c’est d’abord l’expression d’un projet politique au service de nos concitoyens. Or Monsieur Moudenc a pris la présidence de Toulouse Métropole après une campagne électorale très toulouso-toulousaine, durant laquelle il n’a pas affirmé de vision pour l’action intercommunale. La Communauté urbaine c’est pourtant le cœur névralgique de nos politiques locales, avec une action stratégique pour le devenir de notre territoire, en matière de transports, de développement économique, d’urbanisme ou d’environnement. »

L’enjeu est donc de définir un projet clair et cohérent qui guidera nos choix budgétaires. Avec la baisse des dotations de l’Etat cette mandature s’ouvre dans un contexte financier difficile, mais c’est en même temps une opportunité de nous réinterroger sur la finalité de nos politiques publiques. « Pour les écologistes, nos politiques doivent d’abord viser au bien-être des habitants de notre agglomération », affirme Michèle Bleuse. « Avoir un logement décent, se déplacer facilement, bien se nourrir, être en bonne santé, ce sont des besoins de base qui doivent orienter notre action ».

Définir un projet clair et cohérent c’est aussi faire preuve de sobriété sur certains investissements. Les économies que proposent les écologistes se chiffrent en centaines de millions d’euros. Car sur 2,5 Milliards d’investissement prévus de 2015 à 2030, le parc des expositions (324 millions d’euros) et la LGV (331,4 millions d’euros) représentent à eux seuls 655,4 millions d’euros d’économies possibles, soit environ 25% des investissements prévus. Ces investissements sont moins prioritaires que jamais dans ce contexte délicat.

Pour dégager des marges de manœuvre, nous pouvons également favoriser une mutualisation accrue, qui permettrait plus d’actions avec la même dépense publique. Les écologistes proposent également une réflexion en vue d’un nouveau pacte financier qui permettrait d’optimiser les relations financières entre la Communauté urbaine et ses communes-membres.

Michèle Bleuse conclut : « en constance et en cohérence avec les positions qui ont toujours été les nôtres, c’est la prise en compte de ces éléments qui orientera nos positions durant ce mandat. »

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Antoine Maurice

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