Ce mercredi 20 juin s’ouvre à Rio de Janeiro le Sommet de la Terre, vingt ans après l’espoir suscité par le sommet de 1992, et la prise de conscience générale de la finitude de la planète.
La gravité du réchauffement climatique et les menaces qui pèsent sur la biodiversité comme sur l’accès aux ressources essentielles sont désormais connues de tous… mais les changements n’ont pas été à la hauteur des engagements pris.
Pourtant, il est plus que jamais vital de trouver des régulations à la hauteur d’enjeux qui, pour être globaux, n’en ont pas moins une portée très locale. Ainsi notre agglomération toulousaine, où la canicule de 2003 tend à devenir une norme estivale, est particulièrement exposée au réchauffement climatique. Par ailleurs ses habitants subiront de plein fouet la hausse du prix de l’énergie si nous ne mettons pas en œuvre des politiques publiques de nature à en atténuer les effets.
En responsabilité à Toulouse et à Toulouse Métropole, les élu(e)s Europe Ecologie – Les Verts oeuvrent au quotidien à ces politiques, à travers le Plan climat énergie territorial ; en soutenant un urbanisme durable et moins dévoreur d’espace ; en protégeant la biodiversité en milieu urbain ; en défendant le développement d’un réseau de transports à la hauteur des besoins…
Lors des récentes Assises nationales du développement durable rassemblées à Toulouse, les collectivités locales ont rappelé leur statut de partenaires incontournables de la transition écologique et sociale.
C’est pourquoi nous serons très attentifs aux résultats du Sommet de la Terre, dont nous attendons des avancées qui seraient autant de leviers pour l’action locale, qu’il s’agisse de mécanismes de financement ou du soutien à la coopération et à la solidarité internationales – car fournir aux pays du Sud les moyens d’agir est l’un des principaux enjeux de ce rendez-vous.
Du global au local, c’est bien l’articulation des différents niveaux d’action qui permettra de répondre aux grands objectifs mondiaux, sociaux et environnementaux.