Élu Écologiste à Toulouse

Un plan dit d’actions qui ne réduit pas le trafic routier, ne prépare que l’asphyxie !

Le gouvernement a annoncé hier une série de mesures destinées à améliorer la qualité de l’air afin de réduire la pollution atmosphérique, pour laquelle la France s’est fait épingler par la Commission européenne, du fait du non respect des normes de la qualité de l’air.
Quelques mesures intéressantes portées par l’Etat : accroître le développement du GNV, faciliter le remboursement des dépenses des salariés à vélo ou en covoiturage, augmentation des bonus malus à l’achat de véhicules…
Deux grands absents : le fret ferroviaire, et le plan Velo, tant attendu, dont l’annonce est reportée à la rentrée…l’Etat devrait débloquer au moins un budget de 200 millions d’euros par an pour financer, entre autres, l’agrandissement des réseaux cyclables nationaux, ainsi que la création de 200 000 places de stationnement dans les gares ! Un début d’enterrement de cette attente donc…
Pour l’essentiel, le gouvernement entend surtout s’en remettre aux territoires, qui détiennent de nombreuses compétences en matière de transport, avec notamment la demande de mise en place dans les grandes agglomérations d’une Zone à Faibles Émissions, pour interdire progressivement la circulation des véhicules les plus polluants dans les zones les plus exposées à la pollution, comme cela est déjà le cas à Paris et en partie Grenoble.
À Toulouse, nous attendons la décision de la majorité sur l’étude en cours qui doit définir le périmètre, les catégories de véhicules et les plages horaires. Nous serons vigilants sur le fait que cette obligation d’enfin agir ne se fasse pas à minima mais à la hauteur du besoin de limiter la pollution dans les zones les plus exposées, car la pollution tue.
Les mesures annoncées sont au niveau national comme local : elles misent sur la conversion des flottes de véhicule, sans envisager la réduction ni même la maîtrise du trafic routier. Or, la lutte contre la pollution de l’air est indissociablement liée à la réduction du trafic routier, et donc au redéploiement des alternatives (marche, vélo, transports en commun…).
Sans davantage de moyens et de volonté politique, ces plans dits d’action ne feront qu’augmenter la pollution et l’asphyxie, notamment à Toulouse !

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