A l’occasion du conseil métropolitain du 9 novembre nous avons présenté un voeu pour l’engagement de Toulouse Métropole dans les « Communautés bleues ».
Né dans société civile canadienne pour préserver la ressource en eau de la privatisation, de la pollution et des exportations en masse, ce mouvement a déjà été rejoint par des collectivités d’Europe. Ainsi la Ville de Paris y a adhéré en 2016, en affirmant « la nécessité d’une gestion responsable et durable de la ressource en eau, à laquelle chaque citoyen peut prendre sa part ».
Considérant l’eau comme un bien commun de l’humanité, le projet Communautés bleues encourage les collectivités à inscrire leur action dans le cadre de référence suivant :
• la reconnaissance de l’eau et des services sanitaires (l’assainissement) comme droits de la personne ;
• la promotion des services d’alimentation en eau potable et de traitement des eaux usées, financés, détenus et exploités par la puissance publique ;
• l’élimination progressive du recours l’eau embouteillée dans les administrations et établissements publics et lors des événements publics.
Il s’agissait donc d’engager Toulouse Métropole sur ces principes.
Le président de la commission Eau et Assainissement a fait un trèèèèès long développement (pour mieux noyer le poisson ?), avant de finir par annoncer que la majorité ne voterait pas ce voeu.
A l’heure où la Métropole étudie le devenir du mode de gestion du service public de l’eau (la délégation de service public accordée à Véolia arrivera à terme en 2020), chacun-e en tirera ses conclusions…
Retour sur le débat, que j’ai ouvert.