Élu Écologiste à Toulouse

A PROPOS

Mon parcours militant et personnel

Né à Toulouse, j’ai vécu toute mon enfance à L’Isle-Jourdain (dans le Gers), et vis à Toulouse depuis 1999.

Etudiant en droit à Toulouse, je suis titulaire d’une maîtrise en droit social et d’un DESS Gestion du personnel que j’ai obtenu en 2004.

Après une expérience de deux ans en tant que juriste dans des mutuelles, je me retrouve en mars 2008, à 27 ans, élu écologiste à Toulouse.

Je suis sensibilisé à l’écologie et intéressé par la politique depuis mon plus jeune âge… l’école primaire je crois !
Je pense avoir été définitivement convaincu de la pertinence de l’écologie politique après deux événements : un évènement personnel d’abord, qui fut un décès d’une proche d’un cancer en 1994, qui m’a bouleversé et en même temps interrogé, ne croyant pas à la fatalité… un événement public ensuite, la candidature Verte à l’élection présidentielle de 1995 (Dominique Voynet). A ce moment là, je me suis dit que j’adhèrerai aux Verts à mes 18 ans, ce que j’ai fait.

Je me suis beaucoup investi dans les instances internes des Verts puis d’Europe Ecologie Les Verts, à différents niveaux (local, régional, national) pour faire vivre cet outil démocratique imparfait mais indispensable qu’est un parti politique.

Aujourd’hui, je suis simple adhérent, élu local, et investi dans des mouvements citoyens.

Des écologistes au Conseil municipal et communautaire entre 2008 et 2014 au sein d’une majorité, à quoi cela a servi ?

Déjà, je crois que les Verts ont contribué à « écologiser » du mieux qu’ils ont pu le programme de la gauche rassemblée autour de Pierre Cohen en 2008.
Durant le mandat, nous avons été les garants de la mise en œuvre des éléments programmatiques, ceux relevant de la transition écologique notamment.
Pour porter un programme ambitieux, il nous faut être vigilants et parfois offensifs pour le voir mis en œuvre.
De part leurs délégations, les élus Verts ont pu influer directement sur les politiques publiques : pour un autre aménagement de l’espace public qui donne plus de place aux piétons et cyclistes (Jean-Charles Valadier), pour la mise en place de véritables éco-quartiers (Régis Godec), pour l’écogestion des espaces verts et une politique en faveur de la biodiversité (Michèle Bleuse), pour une politique vélo ambitieuse (Philippe Goirand) ou encore pour une politique fleuves et canaux qui redonne toute sa place à l’eau dans la ville (Danielle Charles)…et enfin, pour la mise en place d’une politique d’éducation à l’environnement, en faveur de l’économie sociale et solidaire, et une politique énergétique et d’agriculture périurbaine nouvelle, en ce qui concerne mes délégations.

Notre axe principal d’action collectif aura été notre souhait d’une politique de transports forte avec un réseau de bus/métro/tramway, un plan vélo et piéton qui soient ambitieux.
La désignation de Stéphane Coppey, Vert, comme président de Tisséo (syndicat des transports de l’agglo) était un signe fort en ce sens. Malheureusement, cet accord politique a été rompu par Pierre Cohen au bout d’un an de mandat.

Le groupe des élus écologistes a donc eu pour rôle dans ce mandat de veiller à la mise en œuvre de nos engagements, de porter une ambition écologiste, en plus de nos actions concrètes dans nos délégations respectives.

J’ai été conseiller municipal délégué à la sensibilisation et éducation à l’environnement. D’autre part, délégué à la communauté urbaine Toulouse Métropole, membre du Bureau Exécutif de celle-ci, en mars 2009, vice-président en charge de l’économie sociale et solidaire, et enfin, à partir du 8 février 2011, président de la Commission Environnement et Développement Durable à Toulouse Métropole.

Ces délégations passionnantes et prenantes m’ont permis d’impulser des politiques innovantes.
Je pense au projet « agir pour devenir un éco citoyen toulousain » que j’ai initié au sein des CLAE toulousains pour sensibiliser les petit-e-s toulousain-e-s aux enjeux écologiques, ou encore au plan de 37 actions 2012-2014 en faveur de l’économie sociale et solidaire qui faisait suite à un diagnostic territorial collaboratif avec les acteurs de cette autre façon d’entreprendre, ou aussi à la nouvelle politique énergétique engagée par Toulouse Métropole avec notamment l’outil de l’autorité organisatrice de l’énergie qui permet de donner de la force et de la cohérence à notre politique de sobriété/efficacité et développement d’énergies renouvelables, ou enfin à la politique d’agriculture périurbaine qui laisse une grande place à la diversification et l’agriculture biologique et fait émerger des projets agricoles urbains (rachat de fermes et réinstallation de maraîchers bio par exemple).

En outre, j’ai été membre de la Commission d’Appel d’Offres de la ville de Toulouse, j’ai participé pendant 3 ans à des commissions de sécurité qui vérifient la conformité des lieux recevant du public, été vice-président du Syndicat Mixte du Bassin Versant de l’Hers, et j’ai eu un certain nombre de représentations à des syndicats, écoles et autres, car dans une ville comme Toulouse, les organismes para-municipaux sont nombreux ! Enfin, j’ai été aussi un élu de secteur, et en ce qui me concerne, le secteur du centre ville (des Chalets à la place Dupuy). Je me devais donc de suivre les problématiques de ces quartiers, et effectuais des permanences pour recevoir les concitoyen-ne-s qui le souhaitaient.

J’ai donc eu beaucoup de travail mais servir l’intérêt général de Toulouse était passionnant.

Etre élu dans l’opposition, à quoi ça sert ?

Depuis 2014, je suis donc conseiller municipal à Toulouse (dans le groupe « Toulouse Vert Demain » que je préside, avec Michèle Bleuse et Régis Godec) et conseiller métropolitain à Toulouse Métropole (dans le groupe Métropole citoyenne co-présidé par Michèle Bleuse et Marc Péré, avec Michèle Bleuse, Régis Godec, Patrick Jimena, François Lépineux, Marc Péré, Cécile Ramos, Bernard Sancé, Nathalie Simon-Labric).

Je suis membre de la commission finances, de l’espace urbain, et des solidarités à la ville de Toulouse.
Je suis membre de la commission environnement, développement économique, prospective, et propreté/pôles territoriaux à Toulouse Métropole.

Le mandat d’élu d’opposition consiste d’abord à exercer une nécessaire vigilance vis-à-vis de la majorité : dans le respect de ses propres engagements, dans le respect de l’intérêt général.
Ensuite, il permet de porter une autre vision pour Toulouse, et un projet écologiste, celui de plus de 9000 toulousain-es qui avaient voté pour la liste « Toulouse Vert Demain » que je conduisais en 2014 mais aussi les toulousain-es qui ont choisi la liste rassemblée de la gauche et des écologistes qui avait recueilli 48% des voix exprimées au 2nd tour de l’élection municipale de 2014.
Il permet aussi d’être le relais d’inquiétude de toulousain-es (associations diverses) ou de leurs propositions quand elles sont conformes à nos idéaux.
Enfin, il permet d’être force de propositions à travers des voeux notamment que nous proposons régulièrement, avec parfois (trop rarement) un vote de ceux-ci par la majorité comme ce fut le cas pour la mise en place d’une prime air bois (aide à l’achat de systèmes de chauffage à foyers fermés non polluants pour remplacer un système de chauffage à foyers ouverts).

Il est essentiel dans une démocratie, même si en France, le système binaire rend parfois le rôle d’élu d’opposition un peu ingrat, tant l’impact sur les décisions est faible.

Comment je conçois l’exercice de mon mandat

Au-delà du travail quotidien (réunions, rendez-vous…), mon rôle est d’être à l’écoute des toulousaines et toulousains, en lien permanent avec les associations, pour créer de la confiance, de la co-élaboration, et redonner espoir en la politique.

C’est ainsi que je conçois mon mandat : un élu avec ses convictions, à l’écoute, pour partager et échanger avec les autres, et ainsi construire des projets, de l’action, dans une alliance fertile entre les initiatives citoyennes et la puissance publique de la collectivité, pour vivre mieux dans notre belle ville de Toulouse…

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Antoine Maurice

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