Lors du conseil de Toulouse Métropole du 27 juin dernier, nous avons eu un débat autour de deux vœux relatifs à l’urgence climatique : l’un de la majorité et l’autre du groupe Métropole citoyenne.
Si les deux vœux se rejoignaient sur la nécessité de demander à l’Etat de déclarer l’état d’urgence climatique et faire évoluer la fiscalité et les dispositifs financiers au bénéfice de la transition écologique, leur différence était de taille : notre voeu proposait d’assujettir les décisions de notre collectivité à leur impact positif ou neutre sur le climat et la biodiversité quand celui de la majorité ne s’engageait qu’à étudier l’impact des décisions prises.
Dans cet article, le Vice Président à l’Environnement de Toulouse Métropole explique que faire des choix écologiques, c’est préférer une tour de luxe qui réchauffe la température en ville à des trajets en voiture depuis la périphérie.
Avec de telles propositions, on comprend mieux que la majorité de Jean-Luc Moudenc ait cherché à vider de sa substance notre voeu lors du conseil métropolitain, ce qui nous a obligé à le retirer.
La majorité continue donc son chemin de l’asphyxie.
Il est temps pour Toulouse et sa métropole d’engager celui de l’écologie.
https://www.ladepeche.fr/2019/07/02/polemique-sur-limpact-ecologique-des-projets-toulousains,8291028.php?fbclid=IwAR17i-B9SiP4H_YiEMlIKaX_HbezVvY5lapw-SLv6XlqxyajVg1DraoMHkY