A la fois pourvoyeuse de notre alimentation et réservoir de biodiversité, la terre agricole représente un enjeu majeur.
Pourtant, tous les 7 ans, la France perd une surface cultivable équivalente à celle d’un département ! Notre agglomération n’a pas dérogé à cette tendance, du fait de sa forte attractivité et d’un étalement urbain longtemps non maîtrisé.
Le Grand Toulouse se donne aujourd’hui les moyens de rompre avec cette logique, en planifiant une urbanisation moins gourmande en espace, pour freiner l’artificialisation des sols en privilégiant la densification de l’habitat. Ce virage s’accompagne d’un soutien à l’agriculture dans la ville et à ses portes. Virage qu’illustre la signature de cette Charte pour une agriculture durable en territoires périurbains.
Vice Président en charge de l’environnement et du développement durable, j’ai représenté le Grand Toulouse lors de cette signature, qui s’est déroulé dans un lieu hautement symbolique : la ferme biologique de Bordebio, dans le quartier des Izards, à 600 mètres du métro.
Cette exploitation maraîchère d’1,5 hectares, que ses propriétaires voulaient vendre, a été rachetée par la communauté urbaine, soucieuse de maintenir une activité agricole dans le cadre du projet urbain des Trois-Cocus et des Izards. Vous pouvez lire l’article que le quotidien régional a consacré à cette ferme en suivant ce lien, et écouter cet extrait du discours de l’exploitant Marc Bonnefous, dans la vidéo ci-dessous :
La charte fait partie des 130 actions du plan climat du Grand Toulouse voté en mars dernier. Elle débouchera prochainement sur un plan d’actions qui répondra à la demande croissante des citadins en produits locaux de qualité, à travers la mise en place de « circuits courts » et le soutien à l’agriculture biologique.
Mon discours :
Le texte de la Charte :