Avec François Lépineux, Claude Touchefeu, et Jacques Tomasi, je conteste la procédure ayant conduit au choix de la privatisation des services de l’eau et de l’assainissement de Toulouse Métropole en décembre 2018.
Afin de faire valoir nos droits et de démontrer que la procédure est entachée d’irrégularités, nous avons décidé de porter un recours au tribunal administratif.
Nous avons expliqué notre démarche demain en conférence de presse avec l’association Eau Secours 31 à nos côtés.
Jean-Luc Moudenc a expliqué aux habitants de Toulouse Métropole qu’ils auraient « l’eau la moins chère de France » mais à quel prix ?
Absence de vote sur le principe de délégation de service public, non prise en compte de l’avis des citoyen-nes, comparaison faussée entre régie et DSP qui n’ont pas le même fonctionnement, manque d’éléments de comparaison « poste à poste » entre les propositions des délégataires privés et l’offre régie pour voter de manière éclairée, coût écologique de l’offre de VEOLIA non prise en compte alors que l’entreprise base son modèle économique sur une hausse constante et forte des consommations d’eau quand nous devons (et prétendons en même temps !) diminuer nos consommations d’eau pour une bonne gestion de la ressource en eau…!
Tous ces éléments expliquent notre conviction que Toulouse Métropole pourrait avoir l’eau la moins chère de France en gestion publique, qui garantit transparence et intérêt général (sur un plan démocratique, social, environnemental) pour ce bien vital, plutôt que le livrer aux multinationales qui ont fait des bénéfices énormes et l’objet de nombreux scandales financiers sur le dos des usagers : ce bien commun de l’Humanité n’est pas une marchandise !
Ils ont justifié que nous engagions un recours en annulation des contrats de l’eau et de l’assainissement devant le tribunal administratif.