Le gouvernement aura tout tenté pour faire passer en force sa réforme des retraites : absence de négociation, simulacre de concertation… jusqu’à l’utilisation de la procédure d’urgence au Parlement ! Et voilà que mercredi dernier, c’est le droit de parole de l’opposition que Monsieur Accoyer a retiré, se faisant ainsi la courroie de transmission de Monsieur Sarkozy.
Cette méthode est inacceptable : dans tous les pays d’Europe où une réforme des retraites a été entreprise, elle l’a été dans une atmosphère de consensus national, dans laquelle les divergences ont pu sereinement se faire entendre.
Pourtant, ce ne sont pas les propositions alternatives qui manquent. Les écologistes proposent non seulement de mettre fin aux exonérations excessives des cotisations patronales mais aussi de taxer les revenus financiers des entreprises afin d’élargir l’assiette des revenus contribuant au financement des retraites. Nous sommes aussi persuadés qu’on ne peut allonger la durée d’activité sans lutter contre la pénibilité au travail, tronquant l’espérance de vie des ouvriers de 6 ans par rapport aux cadres. Enfin, cette réforme doit s’accompagner d’une véritable transformation écologique de notre économie, afin de lutter efficacement contre le chômage.
C’est pour défendre ces propositions que les élus Verts de la ville de Toulouse et du Grand Toulouse, les élus Europe Ecologie du Conseil Régional et Catherine Grèze, députée européenne, seront dans la rue jeudi prochain aux côtés des manifestants pour la défense des retraites.
Régis Godec, président du groupe des élus Verts à la mairie de Toulouse
Antoine Maurice, président du groupe des élus Verts au Grand Toulouse
Guillaume Cros, président du groupe des élus Europe Ecologie au Conseil régional
Catherine Grèze, députée européenne Europe Ecologie