Cet après-midi, je me suis rendu au jardin de l’Europe à Compans Cafarelli, à la cérémonie officielle de la commémoration de l’abolition de l’esclavage et de la traite négrière transatlantique, fixée le 10 mai par la République Française sous l’impulsion de la loi Taubira, qui reconnaît la traite et l’esclavage comme un crime contre l’humanité.
Avec le soutien de la Ville de Toulouse, des associations, et des citoyens militants se sont regroupés autour du projet de la commémoration de l’abolition de l’esclavage, avec la volonté d’aller au-delà de la commémoration annuelle nationale. Il s’agit du collectif 161 Toulouse.
Cette action est posée volontairement sur le long terme, afin d’avancer dans cette réflexion sur la représentation dans la mémoire collective de l’Histoire qui plaça l’Afrique, l’Occident, les Caraïbes et les Amériques aux confins d’un Monde déjà globalisé.
Le projet social de ce collectif tourne autour de 3 mots : Esclavage, Mémoires collectives et Identités.
L’essentiel du projet, c’est de parler du « crime contre l’humanité » qu’a constitué sur une durée d’au moins 4 siècles, la traite d’êtres humains originaires d’Afrique, et l’esclavage pratiqué par les états constitués d’Europe, et en particulier l’Etat français (pour ce qui nous concerne).
Pour plus d’informations sur le collectif 161 Toulouse:
http://collectif161toulouse.blogspot.com/