Élu Écologiste à Toulouse

Francazal : non, la messe n’est pas dite !

Communiqué de Régis Godec et Antoine Maurice, Présidents du groupe des élus Verts à la mairie de Toulouse et au Grand Toulouse, diffusé le 24 mars 2010.

Suite à la publication d’un article de la Dépêche du Midi paru le 24 mars, les élus Verts de Toulouse et du Grand Toulouse tiennent à rappeler leur position sur le devenir de la base aérienne de Francazal.

En effet, le journaliste présente comme une certitude le fait que le site devienne un aéroport dédié à l’aviation d’affaires, alors que le comité de pilotage présidé par le Préfet au sein duquel siègent les représentants des collectivités locales ne s’est toujours pas réuni. Nous rappelons notre opposition à tout projet de création d’un aéroport d’affaires sur le site de Francazal, et demandons au Préfet d’assurer toute la transparence nécessaire sur ce dossier.

En effet, nos demandes de rencontre avec le Préfet sont aujourd’hui restées sans réponse et les études menées par les autorités sont tenues secrètes.

Alors que nous disposons de l’opportunité d’aménager au Sud-Ouest de Toulouse un espace de nature, d’habitat et d’activités économiques de plus de 200 hectares, l’Etat s’apprêterait à en faire un site pour l’atterrissage de jets privés et l’activité aéronautique ?

Nous avons besoin de projets plus imaginatifs et plus écologiques pour répondre aux enjeux de l’agglomération. Nous proposons que les débats sur ce dossier cessent d’être confinés dans des instances obscures et que le projet soit mis en débat avec la population.

Partager sur :

Partager sur facebook
Facebook
Partager sur twitter
Twitter
Partager sur whatsapp
WhatsApp
Partager sur telegram
Telegram
A lire aussi

Articles Similaires

Les principes valent quand ils s’appliquent

Réuni aujourd’hui, le Conseil syndical du SMEAT (Syndicat mixte d’études de l’agglomération toulousaine) a adopté le projet de SCOT (Schéma de cohérence territoriale). C’est un document réglementaire fondamental, qui définit pour les 15 ans à venir nos grandes orientations en matière d’aménagement du territoire. Des orientations qui seront traduites dans les plans locaux d’urbanisme dont se dotent les 117 communes qui composent le périmètre du SMEAT. Les élus Verts saluent l’adoption de ce document, car il tient compte de la nécessité de rompre avec des logiques dépassées qui ont conduit à un développement urbain non maîtrisé. Mais ils resteront vigilants quant à l’application exigeante et concrète des ses principes… que le retard évoqué dans la mise en œuvre du PDU pourrait mettre en péril.

Une recherche précise ?

utiliser le formulaire de recherche !

Antoine Maurice

X