A l’occasion du premier Conseil municipal de l’année, j’ai présenté au nom de notre groupe politique un vœu en faveur de l’ouverture d’un débat transparent sur le devenir du site de Francazal.
Tous les élu(e)s présent(e)s ont voté ce texte, à l’exception des socialistes (vote contre) et des radicaux de gauche (abstention).
Il a fallu le décompte des procurations des élu(e)s absent(e)s au moment du vote pour que notre voeu soit finalement rejeté à une voix près. A l’issue de 3 années d’engagement sur ce sujet, nous sommes néanmoins satisfaits d’être parvenus à le faire sortir de l’antichambre dans laquelle il était confiné, et de le voir enfin mis à l’ordre du jour des assemblées.
Il était plus que temps, à l’heure où l’Etat s’apprête à lancer un nouvel appel d’offres qui pourrait confirmer la vocation exclusivement aéronautique de Francazal, et au moment où un prolongement de 200 mètres de la piste est évoqué, laissant présager un délestage de l’aéroport de Toulouse Blagnac.
Dans ce contexte, il nous semblait urgent que la Ville de Toulouse, qui participe au Comité de pilotage mis en place par la préfecture, élabore une position concertée en organisant au sein de son assemblée délibérante un examen complet et objectif de l’ensemble des scénarios de reconversion. Il en va tout de même de notre maîtrise du devenir d’une réserve foncière de 400 hectares, qui pourrait être mise au service de la diversification économique de notre agglomération !
Nous regrettons que les élu(e)s socialistes ne se soient pas associés à notre démarche, dont l’objet était l’organisation du débat démocratique sur un sujet qui concerne au plus haut point notre agglomération. Cependant nous prenons acte de la volonté affirmée par le groupe socialiste d’inscrire le sujet à l’ordre du jour du Conseil de communauté du 14 février.
Nous serons vigilants sur les modalités de traduction de cet engagement.