Élu Écologiste à Toulouse

Je, tu, ils, elles, nous votons oui

Nous allons voter pour un référendum interne modifiant les statuts de notre mouvement et adoptant une charte des principes et des valeurs. Nous avons tous et toutes, une lourde responsabilité.

Les Verts sont nés les 28/29 janvier 1984 lors de l’Assemblée générale de Clichy, de la fusion du Parti écologiste et de la Confédération écologiste. Personne ne se souvient quelles étaient les différents qui opposaient ces deux composantes.
Ce que l’histoire a retenu c’est que notre mouvement est né de ce regroupement lui même issu d’une lente maturation de la société. Ce que l’histoire a retenu c’est que la naissance de ce nouveau parti a bouleversé le champ politique.

Ce que nous allons créer le 13 novembre à Lyon est dans la continuité de la décision de celles et de ceux qui ont jeté les fondations des Verts à Clichy.
Nous allons nous regrouper avec des militant-e-s engagé-e-s associativement dans la protection de l’environnement et qui n’avaient pas fait jusqu’alors le pas de l’engagement politique, avec celles et ceux qui ont porté le Pacte écologiste, celles et ceux, issus de la société civile, incarnant la lutte pour la justice et contre la corruption, pour l’éducation, contre l’exclusion des SDF . Avec la jeunesse issue des quartiers populaires, avec celles et ceux qui, avec nous, ont été les plus grands opposants au nucléaire, à l’introduction des OGM, ont combattu pour une alimentation saine, contre la destruction de l’agriculture paysanne, celles et ceux enfin qui, issus de sensibilités politiques diverses, ont fait le choix de l’écologie politique.

Cet élargissement est une source de richesse.
Il peut permettre à l’écologie politique de franchir un palier décisif, dans un moment politique en France ou la tension sociale est très forte, où le sentiment d’injustice est avivé par un gouvernement qui frôle souvent la xénophobie pour cacher son impuissance face à la crise globale qui nous touche plein fouet.
Nous savons que la mutation d’une organisation se fait souvent dans des conditions difficiles, parfois douloureuses.
Nous savons tous que le rassemblement, que l’unité ont un prix mais nous savons aussi que plus le choix est collectivement assumé, plus il est aisé de franchir sereinement l’obstacle.
Notre vote pour ou contre la modification des statuts des Verts sera décisif. Nous voulons garder le cap de l’écologie politique, tout en réussissant la nécessaire mutation des Verts.

La période transitoire un peu troublée mais nécessaire que nous avons connue va se refermer.
Nous tiendrons avant l’été prochain le premier congrès du nouveau mouvement qui se donnera des instances démocratiquement élues sur la base d’orientations majoritaires, tout en respectant le droit des minorités à l’expression.
Après cette période transitoire où notre fonctionnement était basé sur le consensus et – souvent, une part d’improvisation, nous sommes attachés à ce que celui-ci, fondé sur nos fondamentaux démocratiques, redonne toute sa place aux adhérents.
Nous veillerons aussi à ce que le débat politique ne tourne pas à des affrontements de personnes ou d’écuries mais permette au contraire de réactualiser notre projet en l’adaptant à la nouvelle situation créée par la crise globale écologique qui rend encore plus vitale, l’émergence d’une force politique écologiste qui se construit désormais au niveau planétaire.

Parce que nous avons construit les Verts, que nous croyons toujours à la transformation écologique de la société, nous voterons « oui » au référendum interne.

Ce sera la meilleure réponse à tous ceux et toutes celles qui, à l’extérieur, doutent de notre capacité à devenir une force politique majeure.

En votant « oui » au référendum nous disons surtout oui à la poursuite du rassemblement comme outil de conquête d’une nouvelle voie démocratique et de l’essor de l’écologie politique.

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