Aujourd’hui, jeudi 17 mai 2018, la Commission Européenne a renvoyé la France, aux côtés de l’Allemagne, du Royaume-Uni, de l’Italie, de la Hongrie et de la Roumanie, devant la Cour de Justice européenne. Le dernier rapport de l’Organisation Mondiale de la Santé, publié il y a quelques semaines, rappelait que la pollution de l’air tue chaque année 500 000 personnes en Europe, dont 48 000 en France. Dans notre région, et principalement notre agglomération toulousaine, la pollution de l’air est responsable en moyenne de 8 décès par jour.
Malgré les morts et les alertes à répétition, cela est le signe d’un manque de volonté chronique à protéger les citoyens face à une tueuse de masse.
Assez des engagements sans lendemain… cette menace de sanction doit être l’occasion d’un sursaut.
Protéger les français, des plus petits aux ainés, doit devenir une grande cause nationale.
L’Etat doit également donner les moyens financiers et réglementaires aux collectivités pour renforcer leurs politiques locales.
Notre métropole ne peut cependant s’éxonérer de ses responsabilités et attendre la sanction pour prendre les décisions qui protègent les habitants de notre territoire, à commencer par les plus fragiles d’entre eux.
A quand la généralisation des zones 30 ? des zones piétonnes ? le déploiement d’un réseau express vélo ? le développement de étoile ferroviaire ? des transports en commun à haut niveau de service ? de l’auto-partage ? la prime air-bois ? la création d’une zone à basses émissions pour les véhicules de livraison ? le déploiement des infrastructures de recharge pour les véhicules »plus responsables » ? l’accompagnement des professionnels à la transition énergétique des véhicules ? etc
La pollution est l’héritage de la société d’hier dans laquelle reste enfermée la majorité toulousaine.
Sortons de l’urgence sanitaire, un sursaut de modernité est nécessaire !
Engageons la transition de notre territoire, pour un air pur, pour la santé publique comme l’économie de Toulouse et sa métropole.
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